dimanche 8 novembre 2015

Tatie pourrie

Cela faisait déjà quelques temps que j'avais envie de découvrir l'univers de David Walliams, dont les ouvrages sont très souvent conseillés par mes chères collègues libraires. Comme je n'en avais entendu que du bien, il était tout naturel que je lise son nouvel opus, Tatie Pourrie. Rien que le titre annonce que ce roman est en tout point de vue original ! 

Stella se réveille un matin plâtrée de la tête au pieds. Elle est désormais seule héritière du manoir de la famille Saxby, convoitée par son HORRIBLE tante Alberta. Celle-ci fera désormais tout pour s'emparer de l'acte de propriété bien caché par le père de Stella. Accompagnée de son hibou géant de compagnie qui ne la quitte jamais, elle usera de tous les stratagèmes pour essayer de mettre la main sur cet endroit qu'elle souhaite transformer en musée à la gloire du hibou, son animal favori. C'était sans compter sur le fantôme d'un jeune ramoneur qui hante les lieux, et qui va venir en aide à Stella !



David Walliams est juste un auteur de génie à mes yeux. Même si le sujet peut parfois sembler un peu difficile et sensible pour des enfants - On parle quand même d'héritage ici -, il est traité de manière légère et avec beaucoup d'humour. J'ai particulièrement apprécié les suites d'énumérations complètement absurdes qui ponctuent le livre, illustrées par le talentueux Tony Ross, qu'on ne présente plus. D'ailleurs, pour la petite anecdote, j'ai appris que son arrière grand père illustrait les romans de Dickens. Le personnage d'Alberta est tout à fait grotesque. Si elle se révèle relativement maline pour obtenir ce qu'elle veut, elle ne gagne pas, jusqu'à se mettre à dos son plus humble serviteur, son hibou géant. Un autre personnage contribue à cette dimension humoristique, c'est le vieux domestique, toujours à côté de la plaque. Pour résumer, on rigole vraiment bien en lisant ce livre et on passe réellement un très bon moment, même lorsque l'on est adulte. Que demander de plus ?